sábado, 25 de julio de 2009

1838-Rio de Janeiro-CAPOEIRA,BATUQUE Y LUNDÚS-



Brésil ,Escrito por Ferdinand Denis, Ferdinand-Jean Denis, César Famin

........“Je ne sais plus quel est le voyageur, c’est Golberry, je crois, qui a dit qu’à une certaine heure de la nuit toute l’Afrique était en danse, et que les Noirs dansaient même au milieu des tombeaux. En passant en Amérique, en subissant la dure loi de l’esclavage, les noirs n’ont rien perdu de leur amour pour leur exercice de prédilection, ils ont conservé l’usage de tous les instruments nationaux : le banza, le tambour congo, le monocorde de Loango, rententissent sans cesse dans les rues de Rio de Janeiro. Leurs danses s’improvisent dans tous les lieux où ils sont assurés de ne point être interrompus. La batuca, qui exprime alternativement les refus et les plaisirs de l’amour; la capoeira, où l’on simule le combat ; le landou, qui est passé même sur le théâtre, et dont la grâce consiste surtout dans un mouvement particulier des parties inférieures du corps, qu’un Européen ne saurait jamais imiter ; toutes ces danses passionnées, qui ont été décrites mille fois par les voyageurs, s’éxécutent à Rio de Janeiro, commes elles avaient lieu dans nos colonies, comme elles s’exécuteront partout où il y aura des noirs, en changeant seulement de dénominations” [Denis 1839:146-147].
Parmi les danses passionnées dont il est question, les voyageurs ont décrit principalement les danses amoureuses, Lundu et la batuca. La capoeira, autant que je sache, ne se trouve que dans Rugendas, présenté quelques pages auparavant comme une autorité en matière de Nègres du Brésil :
“Un écrivain, qui paraît avoir observé avec beaucoup de sagacité l'état des noirs au Brésil, M. Rugendas, a émis, à propos des nègres, quelques observations qui nous paraissent à la fois justes et basées sur des faits positifs” [Denis 1839:145].

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