martes, 14 de abril de 2009

Music- Guadalupe e Martinica


Les pratiques musicales d'origine africaine .
Un article publié dans l'ouvrage sous la direction de Jean-Luc Bonniol, Histo-rial antillais. Tome I. Guadeloupe et Martinique. Des îles aux hommes, pp. 491-500. Pointe-à-Pitre : Dajani Éditions, 1981, 591 pp.

Au début de XVIIlle siécle,se créait aux Antilles françaises un régime escla-vagiste basé sur une économie de monoculture. Afin d'assurer le travail dans les grandes plantations de sucre et de café, les propriétaires des terres firent appel à une main-d'œuvre servile d'origine africaine dont la majeure partie provenait du Congo et de la Guinée, soit de la côte ouest de l'Afrique actuelle, depuis le Séné-gal jusqu'à l'Angola. Les esclaves provenaient de souches tribales diversifiées ; pour exercer un contrôle sévère sur cette population, les membres d'une même tribu étaient délibérément répartis dans des plantations différentes, évitant ainsi toute possibilité de regroupement. De plus, une série de règlements prohibant di-verses activités ont émis par les européens, tel le règlement du Conseil Souverain de 1795 :
« ... Règlement sur la police des esclaves. Conformément à l'ordonnance du 25 octobre 1783 faisant très expresses inhibition et défense à tous nè-gres, esclaves appartenant à différents maîtres de s'assembler en quelque lieu et sous quelque prétexte que ce soit sans une permission par écrit vi-sée du procureur du roi, sous peine de fouet et d'une heure de carcan pour la première fois et de plus graves peines en cas de récidive ».
traducción al español:"... Normas sobre la Policía de esclavos. De conformidad con la Ordenanza 25 de octubre 1783 es muy específica y de inhibición de la protección a todos los negros, los esclavos que pertenecen a diferentes maestros para reunirse en un lugar y bajo cualquier pretexto, sin el permiso por escrito del fiscal del rey, bajo pena de azotes y la camisa de fuerza para la primera vez y penas más severas para la reincidencia "
Certes, ces ordres restrictifs et quelque peu abusifs ont cloisonné voire même refoulé une forme d'expression musicale africaine essentiellement basée sur les danses et le tambour.

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