En 1704-1705, la población de la isla de Bourbón(Reunión)se ha triplicado en 18 años. Hay 734 habitantes. 423 colonos, hombres y mujeres, 311 esclavos (102 criollos y 209 importados) y 4 negro libertos. En 1708-1709, incluso un ligero aumento, con 894 personas (507 blancos y 387 negros). En 1711, 1024 personas (557 blancos y 467 negros) y en 1713, 1 171 personas (633 de Europa y 538 criollos negros).Durante 1730, entraron en Bourbon (Reunión)300 indios, 1000 africanos y 2 000 malgaches. En 1732, había 7 500 personas, entre ellas 5 500 esclavos. Leemos, por ejemplo, en los archivos entre 1729 y 1730,que el buque La Medusa en tres viajes, transporta 947 esclavos, por una suma de 268 000 libras del momento. La inversión inicial y el costo de transporte es de " 30 000 libras netas ,el beneficio es del 800%! .Uno entiende mejor entonces el celo de los esclavistas y la voluntad de los distribuidores en proporcionar esclavos. Todo esto con,grandes complices. Así, en 1724, el virrey de Goa,capturado por dos corsarios, finalmente logró pasar a Mozambique a bordo de un buque de la Companía de Indias. En agradecimiento, el virrey da a la empresa el derecho a la trata de personas en Mozambique.
http://www.clicanoo.com/index.php?id_article=97587&page=article
350 ans d’histoire
Les premiers mutins débarquent en 1643. Ils découvrent une prison de rêve, regorgeant de forêts, de gibiers, de rivières. Les premiers colons s'installent vers 1663, accompagnés de serviteurs malgaches.
Jusqu'à sa faillite en 1767, la Compagnie des Indes Orientales gère l’île d'une main de fer. Tandis que la culture du café se développe, le système de l'esclavage se met en place.Les colons blancs achètent leur main d'œuvre à des négriers, qui arrachent hommes, femmes et enfants aux côtes malgaches et est-africaines. La population blanche des origines, qui avait commencé à se métisser avec ses premiers serviteurs de couleur, femmes malgaches ou indo-portugaises, devient minoritaire.
Les plantations de café disparaissent vers la fin du XVIIIe siècle. Elles sont dès 1815 remplacées par les champs de canne à sucre.
C’est sous la Révolution que l’île change de nom : les Sans-culottes la rebaptisent Réunion, en mémoire de la rencontre des troupes révolutionnaires à Paris en 1790.L’île passera brièvement sous contrôle anglais, de 1810 à 1815, puis sera finalement rendue au Roi de France.
L' île redevenue Bourbon prospère au XIXe siècle grâce à la canne à sucre. Le "roseau sucré" fait la fortune de la colonie. La lointaine France achète à prix d'or les pains de sucre moulés dans des dizaines d'"usines" attenantes aux propriétés coloniales. Les grands domaines s'étendent, les cirques se peuplent, l'intérieur montagneux de l'île est progressivement mis en valeur. L'esclavage est aboli en 1848, mais la canne nécessite toujours plus de main d'œuvre : on fait alors appel à des volontaires indiens et africains, dont les conditions d'existence seront bien proches de celles des esclaves…La société de plantation perdure jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale, au rythme des crises de l'économie sucrière.
http://www.la-reunion-tourisme.com/histoire-1-1-1.html
Une population arc-en-ciel
Dans cette île plus encore qu'ailleurs, il est difficile de classer la population en catégories. Sous le tropique du Capricorne, la froideur des statistiques est définitivement vaincue par la chaleur du sentiment, qui dès l'origine poussa les habitants de l'île à s'unir, bravant allégrement la frontières des couleurs de peau. La Réunion compte 700 000 habitants aux origines diverses et souvent multiples.
Les premiers venus étaient des Français aventuriers, accompagnés d'hommes et de femmes malgaches plus ou moins volontaires.Des Indes portugaises vinrent rapidement ensuite les premiers apports du vaste sous-continent.Les premières décennies de l'histoire de Bourbon sont permissives, l'autorité du roi et du clergé n'y est guère affirmée. Très vite la population initiale se métisse au gré des premières unions, des premières naissances.Mais la mise en exploitation de la colonie par la Compagnie des Indes, dès la fin du XVIIe siècle, va bouleverser les modes de vie.Le recours à l'esclavage devient systématique. Les bateaux négriers débarquent sur les côtes de Bourbon des milliers d'hommes et de femmes achetés par les trafiquants sur les côtes de Madagascar et de l'Afrique. La population noire, devenue largement majoritaire, fait la prospérité de la colonie en souffrant sous les chaînes qui ne lui seront enlevées qu'en 1848.
Après l'abolition de l'esclavage, les champs de canne réclament toujours plus de bras et les colons font appel à une autre population, celles des "engagés" venus sous contrat des côtes sud-est de l'Inde : un voyage sans retour pour la plupart de ces Tamouls(Tamiles-Kerala??), qui apportent dans la colonie française leur mode de vie et leur religion, l'hindouisme. D'autres émigrations volontaires enrichiront plus tard l'île : celle des Indiens musulmans venus du Gujarat et celle des Chinois.Les mariages mixtes deviendront toujours plus nombreux au fil du temps.Les visages des réunionnais d'aujourd'hui révèlent la beauté du métissage dans toute sa diversité. De lait ou d’ébène, ils révèlent les origines de leurs ancêtres et rappellent l’histoire de l’île.Des termes plus ou moins familiers subsistent pour désigner les origines respectives :"cafre" pour les Noirs aux traits africains, "malbar" pour les Indiens, "zarab" pour les Indiens musulmans, "yab" pour les blancs de condition modeste des Hauts de l'île...
http://www.la-reunion-tourisme.com/population-1-26-5.html
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