jueves, 13 de agosto de 2009

1835-RIO-Tipo de danza o lucha

GRABADO COLOR:1602-Reino aurífero de Guinea-Luis Teixeira. http://www.artehistoria.jcyl.es/histesp/obras/10139.htm
GRABADO B/N: F. Salathé, « Largo do paço », lithographie, 12 x 16,5 cm, publié dans l’album de J. Steinmann, Souvenir de Rio de Janeiro, Bâle, Suisse, 1835, coll. Bibl. nat. du Brésil.



"Engagé pour procéder à l’installation d’un atelier lithographique aux Archives militaires, Johann Jacob Steinmann arriva à Rio de Janeiro en 1824 (deux ans après l’indépendance). L’artiste suisse exécuta également des travaux à son propre compte, faisant usage des installations, des presses et des apprentis que lui avait fournis l’empereur. De retour en Suisse, Steinmann mit à contribution son ami Frédéric Salathé pour produire l’album intitulé Souvenirs de Rio de Janeiro, édité à Bâle (fig. 2). L’ouvrage, qui comporte douze vues de Rio, fut réalisé à partir de dessins de Kretschmar, de Victor Barrat et des croquis de Steinmann lui-même."

De fait, en dépit de l’instabilité politique et économique que connut l’Empire brésilien durant les deux premières décennies, le commerce, une fois dégagé du monople colonial, prospérait tandis que les entreprises artisanales et les manufactures se disséminaient dans le pays. Ces nouveaux établissements modifiaient le paysage urbain et attiraient des étrangers de toutes origines qui affluaient non seulement pour faire fortune mais aussi pour refaire leur vie, voire pour trouver un refuge, même s’il devait être temporaire, loin des turbulences qui agitaient l’Europe.
1 Pour les données, voir Mary Karash, A Vida dos escravos no Rio de Janeiro, 1808-1850 [La Vie des (...) 3Entre 1821 et 1849, la population de Rio passa de 165 654 à 205 906 habitants1. Cette croissance fut accompagnée d’une petite invasion de commerçants, artisans et artistes qui donnèrent un nouveau dynamisme au centre commercial de la ville. Il va de soi que ces nouveaux arrivants ne rivalisaient pas en nombre avec l’accroissement démesuré de la population esclave. Toutefois il ne fait aucun doute que la portion libre de la population, qui comptait environ 32 % de personnes originaires de pays étrangers, connut une évolution significative, aussi bien du point de vue ethnique que social.



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